On ne peut pas parler de “crise humanitaire” quand il s’agit d’un crime. La famine est utilisée comme une arme de guerre, lentement, méthodiquement, en violation totale du droit international humanitaire. Et comme souvent, les femmes sont en première ligne.
Depuis des mois, la population de Gaza est délibérément affamée. Le Programme alimentaire mondial et l’UNICEF alertent : plus de 500 000 personnes vivent dans une situation de famine aiguë. Les enfants, eux, meurent de faim. Des milliers sont hospitalisés pour malnutrition sévère et le lait infantile manque cruellement dans tout l’enclave palestinienne.
Et pendant ce temps, les bombardements israéliens ciblent les zones de distribution d’aide humanitaire. Le 17 juin 2025, au moins 59 personnes ont été tuées à Khan Younis alors qu’elles attendaient de la nourriture près de camions humanitaires. Le Haut commissariat aux droits humains de l’ONU a rappelé que l’entrave à l’aide alimentaire constitue un crime de guerre.