La prochaine fois que nous nous rendrons aux urnes, ce sera pour désigner nos représentant·es au Parlement européen (PE) , l’instance la plus démocratique de l’Union européenne. Car en effet, cette institution est la seule à accueillir des responsables politiques directement élu·es par les citoyen·nes européen·nes. Compte tenu des enjeux et de l’impact des décisions de l’Union européenne sur nos quotidiens, on pourrait se dire qu’il s’agit d’une élection relativement importante.
Pourtant, depuis 1979 (année depuis laquelle le PE est directement élu), le taux de participation aux élections européennes ne cesse de s'effondrer avec pour conséquence, une installation durable de l’extrême-droite dans ses rangs. À en croire les récents sondages, la tendance n’est vraisemblablement pas prête de s’inverser étant donné que le parti de Marine Le Pen pourrait obtenir 31% des suffrages (+ 8% par rapport à 2019), selon un sondage réalisé par Odoxa pour Public Sénat le 19 décembre dernier. Si l’on ajoute à ça les intentions de vote en faveur de Reconquête et de Debout la France, on arrive à 42% des suffrages… Bref, même s’il est difficile de se projeter à ce stade et que les sondages ne reflètent pas toujours la réalité, il y a quand même de quoi s'inquiéter.